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Lectures de vacances !

La semaine prochaine : les relations entre l’homme et l’animal dans les livres

Pendant les vacances...
Nous avons lu Divergente, de Veronica Roth, livre qui a déjà été souvent commenté au Club Lecture : dans une société futuriste, répartie en 5 "factions" chacune responsable d’un secteur du fonctionnement de la ville, la jeune Beatrice passe le test qui décidera à quelle faction elle appartient ; contrairement à la règle, elle se voit offrir le choix entre la faction de ses parents, celle des Altruistes, qui servent leurs concitoyens au gouvernement et se caractérisent par leur dévouement, et la faction des Audacieux, que leur courage et leurs capacités physiques assignent à la défense de la société. Beatrice, devenue Tris, entre chez les Audacieux. Elle ne s’y fait pas que des amis, et le danger rôde : l’équilibre de ce monde clos est menacé...
Autre grand classique, Harry Potter, de J.K. Rowling, que certains d’entre nous ont lu après avoir vu le film : le livre est plus complet, avec plus de scènes, de détails sur les personnages, de moments drôles, dans cette école de Poudlard réservée aux sorciers où le jeune Harry découvre qu’il a été marqué tout bébé par un sorcier si terrible qu’on n’ose même pas le nommer... et que lui seul peut l’arrêter !
Le Crime de l’Orient Express est l’un des romans policiers les plus réussis d’Agatha Christie. Son détective aux longues moustaches, à l’accent belge et au crâne chauve, Hercule Poirot, prend le train : l’Orient-Express est un train de luxe qui traverse toute l’Europe, de Paris à Istanbul. Un crime est commis : le coupable est nécessairement parmi les passagers ! Dehors il neige et le train est bloqué.... La tension monte pour les passagers, qui savent qu’un des leurs a tué, et pour les lecteurs qui soupçonnent tour à tour tous les personnages !
Inquiétude, à nouveau, mêlée d’un coin de folie, avec "Sang négrier" de Laurent Gaudé, un auteur contemporain, dans un recueil nommé Voyage en terre inconnue (on peut également le lire dans un recueil plus complet, Dans la Nuit Mozambique). Le capitaine d’un bateau négrier, c’est-à-dire qui fait le commerce d’esclaves noirs, meurt à bord. Son second se retrouve maître à bord et décide de rapatrier à Saint-Malo le corps du capitaine, au lieu de le jeter en mer. A l’arrivée, des esclaves s’enfuient : on ne sait plus bien ce qui est vrai et ce qui est fruit de la terreur et de la culpabilité du narrateur, mais tout tourne mal...
Sur un ton bien plus léger, le tome 4 de L’Arabe du Futur, de Riad Sattouf, vient de sortir : cette bande dessinée autobiographique raconte l’histoire d’un petit garçon né d’un père syrien et d’une mère française, et qui vit successivement en Lybie, en Syrie, et en Bretagne. A neuf ans, lorsque ses parents ne s’entendent plus bien, que son père travaille en Arabie Saoudite où sa mère refuse de vivre, et qu’il ne sait sent ni pleinement arabe ni pleinement français, Riad trouve la vie compliquée... Historiquement très intéressant, très humain et très drôle, un coup de coeur du Club Lecture !
Pierre Pevel, auteur dont nous avons déjà parlé, a écrit - entre autres ! -une série de 2 tomes de fantasy intitulée Haut-Royaume. Dans Le Chevalier, Lorn Askarian, jeune homme plein de prestance et d’habileté, sauve son prince et ami qui s’est enfui loin de chez lui pour sombrer dans une accoutumance douce et mortelle à la drogue : c’est le premier chapitre. Au deuxième, nous voici embarqués sur une mer démontée, avec un équipage dont la mission est d’aller chercher un prisonnier dans la terrible tour de Dalroth, où il a été torturé et comme possédé par "l’Obscure". Ce prisonnier, accusé de trahison puis libéré, c’est Lorn ! Le lecteur est subtilement guidé dans un univers de dangers, de puissances sombres ou lumineuses, et de secrets. Dragons en prime....
L’histoire de La Faucheuse, de Neal Shusterman, a déchaîné l’enthousiasme général. Le monde qu’il nous dépeint ressemble fort au nôtre, à deux différences près, et elles sont de taille : la société est gérée, mondialement, par une gigantesque intelligence artificielle, qui ne commet aucune erreur et assure le bonheur de tous ; en outre, la mort a été vaincue. Plus aucun être humain ne décède, et ceux qui jouent à se jeter du haut d’un immeuble pour voir comment cela fait... sont aussitôt (mais douloureusement, tout de même) réanimés. Chacun peut choisir, lorsqu’il le souhaite, de se rajeunir : et c’est reparti pour un tour ! La situation pose pourtant un problème : il faut limiter le nombre d’êtres humains. Pour ce faire, il existe une catégorie d’hommes et de femmes chargés de remplacer la vieille "Faucheuse" (la Mort) en tuant régulièrement et sans discrimination un certain quota de victimes qu’ils peuvent choisir comme ils le veulent et tuer de la manière qui leur convient le mieux. Certains de ces "Faucheurs" exercent cette activité avec dignité et respect, d’autres se laissent aller à leurs penchants cruels ou sanguinaires. C’est dans ce groupe si fermé et particulier qu’entrent deux jeunes gens, Citra et Rowan, choisis pour être les apprentis d’un Faucheur. Leur chemin, on l’imagine, est semé de doutes et d’embûches.

(Crédit photo : Dudarev Mikhail - Fotolia)