La poésie est-elle un langage universel ?
Les élèves ont essayé cette semaine de le prouver, en traduisant :
- Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne (Baudelaire)
- Ah ! les premières fleurs, qu’elles sont parfumées ! (Verlaine)
dans une des langues enseignées au collège.
Ce qui donne pour les lauréats :
– En anglais :
- I adore you, the nocturnal vault’s likeness
- Oh, I love you just like the nightly vault
- Ah, the first flowers, what a fragrance they have !
– En allemand : - Ah ! Die ersten Blumen, wie sie duften !
- Ach ! Die ersten Blumen, wie duftend sie sind !
- Ich liebe dich wie das nächtliche Himmelsgewölbe
– En espagnol : - ¡Ah, qué perfumadas son las primeras flores !
- Te quiero como la bóveda nocturna
– En italien : - Ti adoro come la volta notturna
- Ah ! I primi fiori, quanto somo profumati !
– Et en chinois, voir le document joint !
Plus dur qu’il n’y paraît de traduire la voûte nocturne en allemand, qui connaît la voûte céleste à la lumière du jour (Himmelsgewölbe), et les deux "états" de l’espagnol ont joué des tours à nos intrépides candidats pour qualifier les fleurs.
On regrette que la belle langue polonaise n’ait pas ajouté sa contribution à ce concours vraiment international cette semaine...
Félicitations à Asia Zanelli (6ème3), Hermance Vannier (6ème6), Emma Poguet (5ème1), Joséphine Gabel (5ème2), Faustine Maury (5ème2), Édouard Barrat (5ème4) et Antonia Pailhes (4ème4) qui remportent chacun 4 points, et bravo à tous les participants !